LE MANDARIN POITRINE BLANCHE

René DRUAIS
Juge CNJF-OMJ
 
Longtemps appelée « pingouin » en France et « ailes » (grises ou brunes) en Belgique , cette mutation a reçu il y a une vingtaine d’années , l’appellation en usage aux Pays Bas : « Poitrine blanche » .
J’ai mis comme beaucoup d’autres , un temps certain à m’y conformer : j’aimais bien la comparaison de ce mandarin avec le petit pingouin (Alca torda) que l’on peut observer dans les réserves ornithologiques de nos côtes bretonnes , oiseau parfaitement blanc sur le dessous du corps et gris noir sur le dos .
A dire vrai , notre mandarin pingouin de l’époque était franchement gris très clair (ou brun , dos pâle ou pastel) .
Le changement de nom était par contre sans appel : la poitrine devait être d’un blanc pur ! C’était déjà dans les standards ; et si c’était tout à fait possible pour les femelles , c’était un autre problème pour les mâles .
M’étant spécialisé dans cette mutation depuis presque 30 ans ( avec quelques bons résultats dans plusieurs championnats du monde ) , je voudrais faire le point sur les difficultés rencontrées et sur les quelques méthodes à utiliser pour espérer progresser.
 
 DSC0237 Diamant Mandarin gris poitrine blanche femelle M
Photo : Philippe ROCHER


 
Le « pingouin ».
 
La mutation est une des plus anciennes : certains auteurs parlent de son apparition en Australie vers 1950 . A l’époque , elle était originale par rapport au modèle classique : pas de trait de bec , pas de trait de larme , des barreaux de queue mal délimités et plus étroits , une joue blanche chez la femelle et pas de zébrures ni de barre de poitrine chez les mâles .
Si on considérait toute trace blanchâtre au front comme fautive , on demandait un fin liseré blanc en bordure des couvertures alaires et des rémiges de façon à former un dessin écaillé régulier .
On admettait par contre que la couleur de la partie supérieure du corps (tête, dos, ailes) puisse être plus claire que pour un oiseau « classique » (pour le pingouin gris , on parlait de gris perlé ou de gris argenté) .
Malgré cette restriction , on faisait du « pingouin » , un oiseau de contraste et on demandait à l’éleveur de réunir sur le même oiseau :
-          un ventre et une poitrine parfaitement blancs , un liseré blanc aux plumes des ailes ( ce qui suppose une absence localisée de mélanines ) mais pas de blanc au front ;
-          une couleur de tête et de dos la plus soutenue possible , des barreaux de queue marqués et chez les mâles , des joues et des flancs intenses ( ce qui nécessite une concentration maximale de phaéomélanine ) .
Pour les assez rares éleveurs à se consacrer à cette mutation , c’était un casse-tête difficile à résoudre :
-          sélectionner uniquement en fonction de la poitrine blanche ( souvent en travaillant pur x pure ) aboutissait certes à obtenir des oiseaux assez blancs en poitrine mais souvent petits , avec une bordure au front , un dos clair avec des liserés tellement larges que ce dos paraissait délavé , des barreaux de queue à peine visibles et souvent des joues et des flancs très clairs (chez les mâles) ;
-          vouloir surtout choisir ses oiseaux en fonction de la couleur de la tête et des ailes donnait finalement des mandarins bien sombres, sans blanc au front , à barreaux de queue bien visibles , dont les mâles avaient des joues et des flancs bien colorés . Mais …« revers de la médaille » , les liserés blancs des ailes avaient tendance à disparaître , la poitrine des mâles était chargée en zébrures et/ou en barre et les femelles avaient des traces de larmes et des flancs grisâtres .
Dans un cas comme dans l’autre , il était difficile de présenter de tels oiseaux en concours d’autant plus que la mutation manquait en plus de taille et de structure .


 
La « poitrine blanche » .
 
Qu’est-il advenu de cette mutation au cours des 15 dernières années ? Tous ceux qui suivent de près les concours et les juges eux-mêmes en conviennent : grâce à l’obstination de quelques éleveurs , au travail de pédagogie du ClubTechniqueMandarin et sans doute aussi, à l’apport d’oiseaux étrangers bien typés , de gros progrès ont été réalisés .
La taille et la structure des poitrines blanches ont rejoint celles des autres mutations . Grâce à des couleurs de dos plus soutenues , le contraste recherché est souvent atteint ( c’est pour le moment plus net chez le PB gris que chez le PB brun ) .
Est-ce à dire que tous les problèmes ont été réglés ? Sûrement pas . Les exigences du standard n’ont pas été changées : on réclame toujours le dessin écaillé des ailes et des barreaux de queue sombres , une poitrine et des joues (pour les femelles) d’un blanc pur et toujours pas de blanc au front , sans parler de tout le reste !
Le problème reste souvent le même : comment retrouver tous ces critères chez le même oiseau ?
Malgré son ancienneté , la mutation reste encore assez « instable » et les résultats d’élevage sont aléatoires : avec un même couple, on peut obtenir, la même année , toutes sortes de jeunes, du futur champion au plus que fautif .
La mutation est récessive libre . Il faut donc , pour qu’elle s’exprime , qu’elle soit en double exemplaire chez les mâles comme les femelles.
Les accouplements préconisés sont donc simples . Voici l’exemple du gris Poitrine blanche :
Mâle gris P B x femelle grise P B =
50% mâles gris P B et 50% femelles grises P B .
Mâle gris x femelle grise P B     ou       Mâle gris P B x femelle grise =
50% mâles gris / P B et 50% femelles grises / P B .
Mâle gris P B x femelle grise / PB   ou   Mâle gris / P B x femelle grise P B =
25% mâles gris P B ; 25% mâles gris / P B ; 25% femelles grises P B ; 25% femelles grises / P B .
L’accouplement : Mâle gris / PB x femelle grise / PB ne présente guère d’intérêt , vu le petit nombre de PB obtenu ( 25%) et la difficulté de distinguer les gris / PB des gris non porteurs .
Les résultats sont exactement les mêmes pour le brun Poitrine blanche .
Certains ont voulu voir dans le mandarin poitrine blanche , une sorte de panaché partiel symétrique ( au même titre que le sellé ) .D’autres ont émis l’hypothèse qu’il serait dû à plusieurs gènes liés sur le même chromosone mais ne s’exprimant pas toujours complètement .
Toujours est-il que la mutation ne se transmet pas toujours d’une manière logique :
-          si des dos peu mélanisés accompagnent une poitrine blanche et des barreaux de queue clairs ,
-          et si des dos très mélanisés côtoient des barreaux sombres mais une poitrine fautive avec zébrures ,
il arrive aussi que des barreaux presqu’absents se retrouvent chez des oiseaux à poitrine chargée .
Le 4ème cas de figure existe bien heureusement aussi puisque c’est celui que réclame le standard et que ce sont ces oiseaux-là que l’on voit en concours .
Toutes ces considérations pourraient paraître peu propices à encourager de nouveaux éleveurs à débuter l’élevage de la mutation poitrine blanche . Mais s’il y avait une mutation de mandarins plus facile à élever que les autres , cela se saurait : « A vaincre sans péril , on triomphe sans gloire » comme le disait Corneille !
Au contraire , c’est une mutation originale et très esthétique que j’ai toujours appréciée . Pour preuve , après 2 années d’arrêt d’élevage , c’est avec elle que j’ai recommencé .
Mais pour mettre le maximum de chances de son côté , l’éleveur qui veut réussir et progresser doit respecter quelques règles élémentaires :

 
§ la spécialisation .
 
Pour être une fois champion ( en individuel ) , il suffit d’un oiseau et donc d’un seul couple (en stam, aussi en théorie) . Néanmoins , si l’on veut rester plusieurs années de suite au plus haut niveau avec une même mutation , il est nécessaire de se spécialiser .
Avec ses 4 classes ( mâle, femelle, stams ) et ses combinaisons de mutations , le mandarin offre de multiples possibilités lors des concours : il est donc plus sage de se cantonner à 2 ou 3 mutations (mais pas beaucoup plus) .
On peut débuter , mais c’est le minimum , en retenant 2 couples de poitrines blanches chez un bon éleveur ; comme il faudra de toute façon travailler avec des porteurs , on peut alors réaliser 3 couples : pur x pure , pur x femelle classique , mâle classique x pure . Le choix des 2 classiques est important : choisir si possible des oiseaux de bonne taille avec des larmes les plus fines possible , une couleur d’ensemble assez sombre et pour le mâle une barre de poitrine peu présente ; en gris comme en brun, il faut être réaliste : on doit souvent se contenter de ce qu’on veut bien vous céder .
Pour avoir assez d’oiseaux à présenter en concours ( comme on l’a vu auparavant , un bon pourcentage de jeunes hors standard restent à la maison ) et se constituer une « souche » , au moins 8 couples semblent nécessaires .
On dit d’un éleveur qu’il possède une « souche » lorsqu’il peut présenter d’une année sur l’autre des oiseaux d’égale qualité dans une même mutation sans apports extérieurs importants et malgré les inévitables vicissitudes de l’élevage .
Cela suppose la tenue rigoureuse d’un cahier d’élevage et une grande vigilance dans la constitution de ses couples .
 
 
§ la sélection .
 
On distingue 2 types de sélection :
-          la sélection en vue des concours . Elle nécessite une bonne connaissance des standards ; (au début de la saison des concours, quelques défauts de plumage juvénile sont parfois admis) .
-          la sélection en vue de l’élevage . Elle est tout aussi importante , sinon plus . Un bon oiseau de travail est souvent bien plus utile en élevage qu’un champion de concours . Encore faut-il savoir le choisir .
Accoupler tel mâle avec telle femelle pour optimiser la qualité de leurs jeunes ne s’apprend pas du jour au lendemain. C’est là que les conseils des éleveurs expérimentés sont précieux : il faut en toute occasion savoir être modeste et accepter d’apprendre :
            -          en participant aux concours et en y observant attentivement les oiseaux des autres ;
            -          en discutant avec des juges et d’autres éleveurs ;
            -          en assistant , quand c’est possible , aux jugements ;
            -          en participant à des journées techniques ;
            -          en lisant livres et articles de revues .
En tout état de cause , l’essentiel est l’acquisition du « coup d’œil » sans lequel rien n’est possible et celle des critères de sélection particuliers à la mutation élevée .
 
 
§ les critères de sélection .
 
  1. la taille .
   Comme certaines autres mutations récessives , la mutation poitrine blanche réduit la taille si l’on répète trop souvent l’accouplement PB x PB ; la seule solution est de revenir aux porteurs , soit issus des couples PB x /PB ou /PB x PB , soit venant des couples Classique x PB ou PB x classique .
Un oiseau PB très fautif en poitrine (mâle) ou en trait de larme (femelle) , s’il est très bon en taille et forme peut remplacer avantageusement un porteur de même gabarit .
Ce que j’ai toujours fait , c’est de varier constamment les formules et de consulter à chaque fois les fiches individuelles ( où figurent parents et grands parents ) , pour éviter une consanguinité trop rapprochée .
  1. la couleur .
     La poitrine blanche étant un oiseau de contrastes , la difficulté est de trouver le juste équilibre entre les parties mélanisées et les parties blanches .
Dès qu’un oiseau est trop clair , on peut l’accoupler avec un porteur ( qui apportera , espère-t-on ,un peu plus de mélanine ) . Avec des mâles PB encore trop chargés en poitrine , on peut associer les femelles les plus blanches en joues et flancs , même si le dos est plus clair .
Le résultat n’est jamais assuré : avec un même couple , la même saison , on peut avoir tous les phénotypes possibles. Comme rien n’est très rationnel , c’est la chance ( un peu ) et le nombre de jeunes obtenus ( surtout ) qui permet de trouver un certain nombre d’oiseaux proches du standard .
  1. le temps .
     En sortant du nid , tous les jeunes poitrines blanches ont des larmes et des joues colorées comme leur dos .
Même avec de l’expérience , il n’est pas toujours évident de distinguer les mâles des femelles , ni les purs des porteurs .
Il faut attendre la mue juvénile vers la 4ème semaine pour que disparaissent ( en principe ) ces larmes et que l’on voit les joues prendre leur couleur d’adulte et les poitrines devenir blanches .
Mais chez certains mâles, des zébrures apparaissent aussi et on se dit : « Encore un qui sera fautif » !
C’est là qu’intervient le facteur « temps » ; le poitrine blanche est un oiseau que l’on ne peut pas sélectionner très tôt : il a besoin de temps pour se montrer sous son aspect définitif . Plusieurs mues successives peuvent parfois être nécessaires .Il faut donc se montrer patient et ne pas éliminer trop vite un oiseau de sa sélection .
Certains préconisent même d’enlever les quelques plumes fautives en espérant qu’elles repousseront plus blanches . Je ne pense pas que ce soit efficace mais on ne risque pas grand chose à essayer .
 
 
Conclusion .
 
Maintenant que le niveau des poitrines blanches a atteint, en qualité et même, par rapport à certaines autres mutations, en quantité, celui des autres mandarins , il nous reste à maintenir le cap , à encourager d’autres éleveurs à se consacrer à ces oiseaux .
Pour les avoir toutes élevées et présentées lors de différents concours , je voudrais pour terminer rappeler qu’il y a d’autres combinaisons avec la poitrine blanche : les dos pâles PB et les anciens « flancs roux » regroupés à présent en pastels PB , joues PB , isabelles PB et masqués PB mais qui sont bien rares . Certes , ce ne sont pas des oiseaux de contrastes comme les PB gris et brun ( seules autorisées à concourir aux championnats mondiaux) , mais leurs couleurs sont souvent très douces et , pour ceux qui aiment la génétique , le travail est intéressant puisque l’on combine une mutation récessive libre à des mutations , soit liée au sexe ( dos pâle et masqué ) , soit dominante ( pastel ) , soit récessive libre aussi (isabelle) .
En 2012 , j’avais additionné par classes le nombre de mandarins présentés dans les 5 championnats nationaux en France (GTE , FFO , CDE , CTM , UOF) . Dans plus de 30% des classes , aucun mandarin n’avait été présenté ; mais par contre 54% des présents l’étaient dans uniquement 6 classes : gris , brun , dos pâle gris , masqué gris , blanc et …(surprise !) gris poitrine blanche . Cette année-là , avec 97 exemplaires cette dernière mutation arrivait , en nombre , en seconde position derrière les gris (121) .
Il est possible que depuis les chiffres aient pu diminuer mais cela m’avait fait plaisir car à mes débuts dans les années 85-90 je devais être parmi les rares éleveurs à persévérer dans l’élevage de ces oiseaux !
                                                                                                 
 
 
REMARQUES
 
Pour le moment , la CNJF , par l’intermédiaire du site de l’UOF (ornithologies.fr) , n’a transmis aux éleveurs que 11 standards de mandarins . Bien sûr , certains autres sont publiés par le Club Technique Mandarin dans la revue « Les Oiseaux du Monde » . Mais à ma connaissance , ceux des Gris et des Bruns Poitrine blanche n’ont pas encore été publiés .
Les premiers que je possède datent de 1973 et émanaient de l’AOB (une des fédérations belges) .Depuis d’autres sont parus mais sans avoir l’aval de l’ensemble des juges CNJF .
C’est également le cas des 4 standards qui suivent . Je les avaient rédigés à la demande de Marcel Briot , longtemps président du CTMandarin , mais sa disparition prématurée ne m’a pas permis de les lui transmettre et ils sont restés dans mon ordinateur .
L’article qui précède me donne l’occasion de les publier . Leur rédaction , si elle m’est propre , reprend très largement toutes les versions successives que j’ai pu consulter .
Seule une rubrique manquait partout : les flancs des femelles . Sur certaines fiches de jugement de mes oiseaux , il était reproché : flancs trop blancs . Après discussions avec ces collègues , on m’expliquait qu’il fallait que les flancs des femelles soient gris si je voulais que leurs fils aient des flancs de couleur châtain bien intenses . Ce raisonnement ne tient absolument pas car la logique voudrait alors aussi que leurs joues soient grises pour que ces mêmes fils aient des joues bien colorées . Or les standards ont de tous temps exigé pour les femelles des joues d’un blanc pur (et c’est d’ailleurs la seule mutation qui les possède) . C’est donc pour cette raison qu’il m’a paru normal que les flancs des femelles doivent être blancs tout comme leurs joues et leur poitrine (mais sans pénaliser ceux qui ne le seraient pas tout à fait) .
Il est déjà assez difficile d’obtenir des oiseaux conformes au standard pour ne pas avoir trop d’exigences en plus !

 
 
Mâle Gris Poitrine blanche
 
Bec : rouge corail .
Yeux : brun noir .
Front : au contact du bec , les plumes du front présentent un liseré régulier gris sombre. Une zone blanchâtre à ce niveau est fautive .
Tête et nuque : gris sombre .
Dos et ailes : gris sombre . Les couvertures alaires et les rémiges doivent être bordées d’un fin liseré blanc , ce qui forme un dessin caractéristique sur les ailes .
Queue : les rectrices sont grises ; les sus-caudales possèdent une alternance de bandes transversales grises et blanches ; même si ces dessins de queue sont étroits et pas très bien délimités , ils doivent être bien visibles .
Flancs : brun châtain , garni uniformément de points ronds et blancs .
Joues : brun châtain orangé .
Face et lore : le trait moustachial et le trait loral étant absents , la face (zone entre les joues et le bec) paraît plus large et doit être blanc pur .
Le lore est blanc lui aussi et ne doit pas se prolonger vers le front .
Menton , gorge , poitrine : blanc le plus pur possible , les zébrures et la barre de poitrine devant être absents .
Ventre , région anale et sous-caudales : blanc pur.
Pattes et ongles : orange rouge .
 
Remarques :
Toute tonalité brunâtre sur le dos et les ailes est fautive .
Toute trace de zébrures ou de barre de poitrine est théoriquement fautive mais une certaine tolérance peut être admise selon leur intensité .
 
 DSC1564 Diamant Mandarin gris poitrine blanche mle M modifi-1
Photo : Philippe ROCHER


 
Femelle Grise Poitrine blanche
 
Bec : rouge orange .
Yeux : brun noir .
Front : au contact du bec , les plumes du front présentent un liseré régulier gris sombre . Une zone blanchâtre à ce niveau est fautive .
Tête et nuque : gris sombre .
Dos et ailes : gris sombre . Les couvertures alaires et les rémiges doivent être bordées d’un fin liseré blanc , ce qui forme un dessin caractéristique sur les ailes .
Queue : les rectrices sont grises ; les sus-caudales possèdent une alternance de bandes transversales grises et blanches ; même si ces dessins de queue sont étroits et assez mal délimités , ils doivent être bien visibles .
Flancs : blancs . Une couleur gris clair mais uniforme peut être admise .
Lore , face et joues : le trait moustachial et le trait loral étant absents , toute cette zone doit être d’un blanc pur .Le contour des joues doit être arrondi et bien délimité . Le lore ne doit pas trop monter vers le front .
Menton , gorge , poitrine , ventre , région anale et sous-caudales : blanc pur .
Pattes et ongles : orange rouge .
 
Remarques :
Toute tonalité brunâtre sur le dos et les ailes est fautive .
Toute trace de trait de bec ou de larmes est fautive mais une certaine tolérance peut être admise selon leur intensité .
 
 DSC0237 Diamant Mandarin gris poitrine blanche femelle M
Photo : Philippe ROCHER
 

 
Mâle Brun Poitrine blanche
 
Bec : rouge corail .
Yeux : brun foncé .
Front : au contact du bec , les plumes du front présentent un liseré régulier brun foncé . Une zone blanchâtre à ce niveau est fautive .
Tête et nuque : brun chaud .
Dos et ailes : brun chaud . Les couvertures alaires et les rémiges doivent être bordées d’un fin liseré blanchâtre , ce qui forme un dessin caractéristique sur les ailes .
Queue : les rectrices sont brun foncé ; les sus-caudales possèdent une alternance de bandes transversales brunes et blanchâtres ; même si ces dessins de queue sont étroits et assez mal délimités , ils doivent être bien visibles .
Flancs : brun châtain , garni uniformément de points ronds et blancs .
Joues : brun châtain orangé .
Face et lore : le trait moustachial et le trait loral étant absents , la face (zone entre les joues et le bec) paraît plus large et doit être blanc pur .
Le lore est blanc lui aussi et ne doit pas s’étendre vers le front .
Menton , gorge , poitrine : blanc le plus pur possible , les zébrures et la barre de poitrine devant être absents .
Ventre , région anale et sous-caudales : blanc pur.
Pattes et ongles : orange rouge .
 
Remarques :
Toute tonalité grisâtre sur le dos et les ailes est fautive .
Toute trace de zébrures ou de barre de poitrine est théoriquement fautive mais une certaine tolérance peut être admise selon leur intensité .
 
 
Femelle Brune Poitrine blanche
 
Bec : rouge orange .
Yeux : brun foncé .
Front : au contact du bec , les plumes du front présentent un liseré régulier brun foncé . Une zone blanchâtre à ce niveau est fautive .
Tête et nuque : brun chaud .
Dos et ailes : brun chaud . Les couvertures alaires et les rémiges doivent être bordées d’un fin liseré blanchâtre , ce qui forme un dessin caractéristique sur les ailes .
Queue : les rectrices sont brun foncé ; les sus-caudales possèdent une alternance de bandes transversales brunes et blanchâtres ; même si ces dessins de queue sont étroits , ils doivent être bien visibles .
Flancs : blancs . Une couleur beige clair mais uniforme peut être tolérée .
Lore , face et joues : le trait moustachial et le trait loral étant absents , toute cette zone doit être d’un blanc pur .Le contour des joues doit être arrondi et bien délimité . Le lore ne doit pas remonter vers le front .
Menton , gorge , poitrine , ventre , région anale et sous-caudales : blanc pur .
Pattes et ongles : orange rouge .
 
Remarques :
Toute tonalité grisâtre sur le dos et les ailes est fautive .
Toute trace de trait de bec ou de larmes est fautive mais une certaine tolérance peut être admise selon leur intensité .