§ la spécialisation .
 
Pour être une fois champion ( en individuel ) , il suffit d’un oiseau et donc d’un seul couple (en stam, aussi en théorie) . Néanmoins , si l’on veut rester plusieurs années de suite au plus haut niveau avec une même mutation , il est nécessaire de se spécialiser .
Avec ses 4 classes ( mâle, femelle, stams ) et ses combinaisons de mutations , le mandarin offre de multiples possibilités lors des concours : il est donc plus sage de se cantonner à 2 ou 3 mutations (mais pas beaucoup plus) .
On peut débuter , mais c’est le minimum , en retenant 2 couples de poitrines blanches chez un bon éleveur ; comme il faudra de toute façon travailler avec des porteurs , on peut alors réaliser 3 couples : pur x pure , pur x femelle classique , mâle classique x pure . Le choix des 2 classiques est important : choisir si possible des oiseaux de bonne taille avec des larmes les plus fines possible , une couleur d’ensemble assez sombre et pour le mâle une barre de poitrine peu présente ; en gris comme en brun, il faut être réaliste : on doit souvent se contenter de ce qu’on veut bien vous céder .
Pour avoir assez d’oiseaux à présenter en concours ( comme on l’a vu auparavant , un bon pourcentage de jeunes hors standard restent à la maison ) et se constituer une « souche » , au moins 8 couples semblent nécessaires .
On dit d’un éleveur qu’il possède une « souche » lorsqu’il peut présenter d’une année sur l’autre des oiseaux d’égale qualité dans une même mutation sans apports extérieurs importants et malgré les inévitables vicissitudes de l’élevage .
Cela suppose la tenue rigoureuse d’un cahier d’élevage et une grande vigilance dans la constitution de ses couples .