Les paddas au CGTE 2016 Beaurepaire


Les topazes :
 
Travail pas évident pour ce « brun » froid en couleur et chargé en eumélanine notamment sur le dos et la poitrine.
 
Comme évoqué chez les phaéo, on assiste parfois à la présence d’intermédiaires, fait souligné par Jean Pierre Bugarel.
 
Dans cette classe 5 oiseaux étaient engagés, mais 1 supplémentaire (déclassé chez les phaéo et reclasser en topaze) appartenant à Samuel S est venu rejoindre le groupe, donc 6 jugés au total.

Classement : 91 champion Samuel Saulais
                    90 deuxième Carole Pellegrini
                    
Globalement l’avis des éleveurs présents était divergeant de celui du juge, car la plupart auraient vu l’oiseau de Carole P en première place. Oiseau plus chargé en gris sur le dos mais aussi sur la calotte  et la queue que celui de Samuel.

Ce type d’oiseau reste tout de même très agréable à regarder et quand le ventre est bien coloré le contraste avec la poitrine est grandement apprécié.

Cependant, comme l’an dernier mon avis reste assez mitigé, que faire ? Retirer les topazes et harmoniser le tout de façon à avoir un unique standard ? Sachant que, à l’heure actuelle personne et ce depuis l’an dernier ne nous a donné d’informations réelles concernant une différence génétique entre ces deux couleurs….

D’après plusieurs juges, une discussion serai en cours au niveau de la COM pour supprimer le topaze. Que fait-on alors avec le phaéo du coup ?

En plus de ces questions vient s’ajouter une problématique, certains éleveurs engagent parfois leurs oiseaux « à vue de nez » et d’autres comme Carole, sélectionnent précisément leurs reproducteurs de façon à sortir des oiseaux phénotypement topaze.
 
De  ce fait les éleveurs sélectionnant ce phénotype vont se retrouver avec des oiseaux complètement hors standards si on le supprime. Une réunion entre juge et éleveurs serait à mon sens grandement appréciable.