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Aux Herbiers, ces experts des oiseaux viennent de l’étranger pour partager leur savoir |
Comme à chaque rentrée, les estrildidés, ces passereaux aux couleurs chatoyantes, ont investi le parc des expositions des Herbiers. Parmi le jury qui départage les candidats du championnat de France, on trouve deux Néerlandais. Explications. |
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Claude Crétual, président du Club et groupement technique des estrildidés (CGTE), lors d’une conférence organisée par des experts néerlandais. | OUEST-FRANCE |
La rentrée aux Herbiers (Vendée) rime avec estrildidés. Ces 7 et 8 septembre, le parc des expositions se remplit, comme chaque année, de milliers d’oiseaux. Et notamment ces fameux passereaux exotiques aux couleurs chatoyantes qui donnent leur nom au rassemblement. |
Lire aussi : « On ne fait pas fortune avec les oiseaux » : en Vendée, le système D des éleveurs de jolis piafs |
1 300 oiseaux départagés |
Au-delà d’une réunion d’amateurs éclairés venus de tout le pays, un championnat de France départage les plus beaux spécimens pendant le week-end. « Nous sommes des experts des estrildidés. C’est une grande famille de 141 espèces venues d’Afrique, d’Asie et d’Australie, et désormais parfaitement acclimatées », explique Claude Crétual, président du Club et groupement technique des estrildidés (CGTE), qui organise l’événement. |
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Le diamant de gould, un spécimen d’estrildidés parmi les plus colorés. | OUEST-FRANCE |
Pour scruter les 1 300 oiseaux présentés par 90 éleveurs, les organisateurs avaient invité cette année deux experts néerlandais pour figurer dans le jury. « Nous mettons chaque année l’accent sur une espèce : cette année, c’est le padda. Et ceux qui ont le plus travaillé sur lui sont hollandais », détaille Claude Crétual. En l’occurrence, Koen Zeeman et Bill Salomonsz. |
Au Portugal en janvier |
Au-delà de leur mission de juges, ils ont distillé lors d’une conférence, face à des passionnés, toutes les caractéristiques du padda. « Dans nos élevages, on essaie de comprendre les mutations, la transmission des gènes. Ce qui permet à la Confédération ornithologique mondiale de définir des standards qui s’appliquent à tous les éleveurs », pointe le passionné. Taille, dessins, couleurs… À chaque « défaut » constaté, le jury retire un point d’un total de 100. « Pour être classé, il faut être au-dessus de 90. » |
La discipline affiche clairement sa dimension internationale. En janvier, certains oiseaux primés aux Herbiers s’envoleront pour le Portugal. En espérant, cette fois, un titre de champion du monde. |
Ouverture au public ce dimanche 8 septembre, de 9 h à 13 h. Une exposition de nombreux oiseaux est parallèlement organisée par le Canari club herbretais. |