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Les Herbiers. Que faire ce week-end ?
Par ici les bons plans !
 

Ouest-France Publié le 13/09/2019 à 15h51

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La salle des sports de Beaurepaire accueillera, ce samedi, la 18e édition du championnat national des estrildidés

 

Envie de voir un championnat où 1 200 oiseaux sont en compétition ? Ou bien de taper dans la balle de golf ? Ou encore profiter des derniers jours de l’expo sur la ville et ses bénévoles ? Ce week-end, c’est possible.

Samedi 14 et dimanche 15 septembre, ce sera le moment de s’initier au golf, d’admirer des oiseaux, et jusqu’au 30 septembre, découvrir une exposition photos sur le bénévolat.

Championnat national des estrildidés

La salle des sports de Beaurepaire accueillera la 18e édition du championnat national des estrildidés, comprenez des oiseaux de la famille des passereaux. Originaires d’Asie, d’Afrique ou d’Océanie, ces oiseaux arborent des couleurs vives. Les juges primeront les meilleurs spécimens parmi 1 200 oiseaux.

Samedi 14 septembre, de 9 h à 15 h, à la salle de sport, rue de la Galissonnière, à Beaurepaire. Entrée gratuite.

 

 


 

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Beaurepaire. Il va participer au championnat de France d’estrildidés

 

Ouest-France 

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Serge Trinel, éleveur d’estrildidés, jeudi lors de la préparation du Championnat de France. Il tient dans sa main un diamant de Gould à tête rouge

 

1 200 estrildidés paradent samedi 14 et dimanche 15 septembre à Beaurepaire (Vendée) pour le championnat de France. L’éleveur Serge Trinel fait partie des amoureux de ces passereaux aux couleurs chatoyantes.
« Oh ! Elle est belle celle-ci », lance Serge Trinel en passant devant une oiselle aux tons pastel qui picore des graines dans sa cage. L’éleveur amateur a l’œil pour repérer les meilleurs spécimens de passereaux.
C’est un mordu, au point de participer à des concours en
 Espagne et au Portugal. Alors, parcourir 240 km pour le championnat de France des estrildidés ne l’effraie pas. L’événement se tient jusqu’à dimanche à la salle des sports de Beaurepaire.
Le concours aimante les spécialistes. Soixante-dix éleveurs sont en lice avec 1 133 volatiles originaires d’Asie, d’Océanie ou d’Afrique. « On se connaît tous, apprécie le retraité du Loir-et-Cher. Ce rendez-vous permet de retrouver des amis de toute la France. »
Amis, mais concurrents. Pas de quoi faire trembler Serge Trinel. Ses cordons-bleus et diamants de Gould à tête rouge ont de sérieux arguments à faire valoir.

« Mon premier oiseau »


Ses quatre titres consécutifs de champion de France lui ont forgé une belle réputation. Justement, son téléphone vient de sonner. Une personne semble intéressée pour voir sa tribu. Et peut-être acquérir un volatile ? Chut. Ça, c’est une affaire entre eux.
Son histoire d’amour avec les oiseaux remonte à l’enfance. « Mon grand-père me donnait un ou deux sous pour aller glaner après les moissons, raconte-t-il. Avec cet argent, j’ai acheté mon premier oiseau, un canari du Harz au chant si mélodieux. » Aujourd’hui, il compte ses bêtes à plumes par dizaines. Pas une journée ne passe sans les nourrir et les abreuver. L’année est rythmée par les reproductions.

 
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Le diamant de Gould à tête rouge.
 « Ces contraintes-là sont un plaisir, commente l’éleveur qui donne un coup de main à l’organisation du championnat. J’aime voir les résultats dans les concours. » Un conseil pour réussir ? « Il faut beaucoup de patience. »
Malgré son expérience, Serge Trinel estime qu’il a toujours à apprendre. « J’aime discuter avec les juges, confie-t-il. Ils nous aident à nous adapter aux évolutions des standards qui tendent vers un retour aux origines, c’est-à-dire l’état sauvage. »
Pour cet habitant de Contres, les estrildidés sont bien plus que des animaux. « Ils sont ma joie de vivre. C’est comme un refuge, confie-t-il, le regard voilé par les souvenirs de moments difficiles. Je pourrais diminuer mon élevage, mais jamais m’en passer complètement. »
Il a déjà tout prévu. « J’ai construit une volière hexagonale en bois au milieu de ma pelouse. Avec un joli couvercle en cône. » Un de ces jours, elle hébergera des canaris jaunes, des rouges, des diamants de Gould et des calopsittes.
En attendant, l’éleveur présente 39 spécimens à Beaurepaire et propose quelques autres à la bourse. Les visiteurs qui veulent acheter des oiseaux ne devront pas tarder, dès samedi, car seule une petite centaine est en vente.
Samedi 14 et dimanche 15 septembre, championnat de France des estrildidés. Ouvert au public de 9 h à 18 h, salle des sports, rue de la Galissonnière, Beaurepaire. Entrée gratuite.
 
 

 
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Beaurepaire. Ils remportent onze médailles d’or au concours national d’estrildidés

 

Ouest-France 

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Béatrice Navarro et son époux, Jean-Luc, lors du concours d’estridildés

 

Venus de région parisienne, Jean-Luc et Béatrice Navarro se sont tout particulièrement distingués lors du concours national d’estrildidés, à Beaurepaire, près des Herbiers. Ils repartent avec onze médailles d’or, et la possibilité de présenter des oiseaux lors du championnat de France.
« Nos proches nous prennent un peu pour des fous, rigolent-ils. Mais les oiseaux, c’est vraiment notre passion. » Béatrice et Jean Luc Navarro, respectivement 69 et 68 ans, forment un beau duo. Tout ce qu’il y a
 de plus complémentaire. « On fait ça depuis une quarantaine d’années, et on ne s’en lasse pas », développe Jean-Luc Navarro, ancien maçon.

« Une vraie adrénaline »

Selon ce couple, « c’est le plaisir d’élever, de voir les oiseaux couver avant d’assister aux naissances ». Ils l’admettent tous deux, « même si ça use beaucoup, c’est une vraie adrénaline. On aime bien concourir et dépenser notre argent à fonds perdu », rigolent-ils.
Alors, « comme pour beaucoup de compétitions », ils ont pris la route depuis Dampmart, en Seine-et-Marne, où ils résident, pour concourir, samedi 14 et dimanche 15 septembre, avec une cinquantaine de leurs oiseaux, à un concours national d’estrildidés, à Beaurepaire, près des Herbiers.
Malgré des craintes dues à une mauvaise saison, « probablement à cause de la chaleur et aux deux phases de canicules », selon Jean-Luc, rendant ainsi certains œufs durs et empêchant les oisillons de les casser, « le classement est nettement mieux que ce que l’on espérait ».

 
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Jean-Luc Navarro et son épouse, Béatrice, lors du concours d'estridildés
 

 « Tout dépend de l’œil du juge »

Avec onze champions, huit médailles d’argent et une de bronze, « la satisfaction est totale », selon le couple. Pour autant, alors que les championnats de France, puis du monde, se profilent, les deux amoureux des oiseaux n’ont pas d’ambitions particulières. « Et puis, c’est très difficile de se prononcer en avance. Les oiseaux en compétition sont notés sur 100, et un oiseau qui reçoit aujourd’hui la note de 93 peut ensuite avoir 89. Tout dépend de l’œil du juge. »
Au-delà de l’aspect compétitif, ils ont tout deux pu revoir d’autres éleveurs et échanger des conseils avec eux : « On sort d’une saison compliquée, alors on essaye d’échanger nos ressentis, nos expériences, sur la nourriture par exemple, détaille Béatrice. Des combines d’élevages que l’on a glanées avec le temps. »
Il faut dire que depuis une quarantaine d’années, et leur premier oiseau, « une euplecte veuve-noir, avec une longue queue », Jean-Luc et Béatrice en ont eu des milliers, et ont fait de ces animaux une vraie passion. « Une sorte de fil rouge de notre vie, appuie Jean Luc. Et nous n’allons pas nous arrêter là. »