Le Diamant à Gouttelettes
STANOGOPLEURA GUTTATAOrdre : Passériformes
Famille : Estrildidés
Sous Famille : Poephilinés
Genre : Stagonopleura
Il n’existe aucune sous espèce connue (espèce monotypique)
Allemand : Diamantfink
Anglais : Diamond firetail
Hollandais : Diamantvink
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Aire de répartition du Diamant à Gouttelettes
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Parmi les oiseaux les plus recherchés par les éleveurs d’exotiques de petite taille, en dehors du Gould ou du diamant mandarin, le diamant à gouttelettes fait figure de vedette et de favori. Robuste, plein d’entrain, reflétant le plus souvent un oiseau en pleine forme, cet australien original arbore fièrement une livrée BCBG parsemée latéralement de petites taches blanches qui en soulignent l’élégance. Encore que ces qualités vestimentaires cachent un caractère pas toujours des plus réservés. Analyse. Portrait : A l’état naturel ce petit exotique habite la région sud et sud-est de l’Australie, notamment dans l’Etat des Nouvelles Galles du Sud. On le rencontre également dans l’île Kangourou qui garde encore un environnement boisé. Autrefois abondant cet estrildidé subit actuellement la pression du développement humain et tend à se raréfier. Pourtant son habitat est éclectique, allant des forêts clairsemées d’eucalyptus aux savanes arbustives en passant même par les jardins, les parcs urbains et les terrains de golf. Peu farouche il vit par couple ou le plus souvent en groupes qui n’hésitent pas à se mélanger à d’autres espèces. Le soir les oiseaux rejoignent des sortes de dortoirs où ils passent la nuit. |
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Le Gouttelettes en captivité : Commençons par la cage bien que cet oiseau soit aussi élevé en volière mais par couple seul, l’agressivité du mâle n’aidant pas à des élevages mixtes c'est-à-dire en compagnie d’autres espèces ou même de deux couples de gouttelettes. La dite cage sera de bonnes dimensions : minimum 80 cm x 40 x 40, en bois (avec ouverture en façade ; ou en métal, type Bogovit). Passons ensuite à la nourriture qui, du fait de la tendance des mâles à prendre de l’embonpoint, doit être particulièrement équilibrée. Un bon mélange pour exotiques est indispensable, il a un coût certes mais le prix ne doit pas être le seul critère de choix, il faut prendre en compte la complémentarité des différentes graines ainsi que leur rôle dans l’état général du couple reproducteur et l’aboutissement des nichées. Ce dit mélange sera à base de 50% d’alpiste complété par divers millets et 25% de panis jaune. La verdure, salade, mouron ou rondelle de concombre sont d’utiles compléments rafraîchissants et constituant un bon lest pour le bol alimentaire. Ne pas oublier la grappe de millet, le grit et le bain. A l’époque reproductive on prendra soin d’incorporer de la Vitamine E à l’eau de boisson, deux fois/semaine et de commencer la distribution de graines germées. Au bout de quelque temps les dites graines seront mélangées à de la pâtée sèche pour que les oiseaux la consomment mieux. On peut ajouter, pour stimuler les oiseaux, quelques vers de farine et de petites teignes de ruche. Précaution ultime : les ongles des oiseaux sont raccourcis pour éviter qu’ils ne s’accrochent aux matériaux de nidification tant pendant la construction qu’après la finition du nid et pour faciliter l’accouplement du mâle. Ensuite on place le nid en bois, type nid Gould mais en plus grand : 18 x 15 x 15 et on fournit des matériaux de nidification, herbes sèches ou principalement de la fibre de coco. La femelle aura vite fait d’en faire une boule compacte pour la protection de sa couvée, l’intérieur sera souvent garni de plumes. La ponte peut varier entre 4 à 6 œufs et l’éclosion a lieu au bout de 14 jours. Le baguage se fait en 2,5 et le sevrage au bout de six semaines, parfois avant, disons que 40 jours avant de séparer jeunes et parents est une bonne moyenne. Les mutations : Le diamant à gouttelettes est un oiseau attachant et robuste malgré son « petit » caractère qui, parfois, cause quelques dégâts. Il peut vivre d’ailleurs en volière extérieure toute l’année à condition d’avoir à sa disposition un abri durant les mois d’hiver. Un temps froid et humide est plus nocif qu’un temps froid et sec. Donc attention aux régions sujettes au brouillard. Les mutations actuelles, notamment l’argentée sont intéressantes et esthétiques, ce qui n’est pas toujours le cas pour d’autres espèces où souvent l’intérêt financier de la « découverte » prime sur tout le reste. Le bureau du CTE est, bien entendu, au service des lecteurs pour tout autre renseignement. Guy BARAT Secrétaire du CTE |
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