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LE MANDARIN POITRINE BLANCHE
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René DRUAIS
Juge CNJF-OMJ
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Longtemps appelée « pingouin » en France et « ailes » (grises ou brunes) en Belgique , cette mutation a reçu il y a une vingtaine d’années , l’appellation en usage aux Pays Bas : « Poitrine blanche » .
J’ai mis comme beaucoup d’autres , un temps certain à m’y conformer : j’aimais bien la comparaison de ce mandarin avec le petit pingouin (Alca torda) que l’on peut observer dans les réserves ornithologiques de nos côtes bretonnes , oiseau parfaitement blanc sur le dessous du corps et gris noir sur le dos .
A dire vrai , notre mandarin pingouin de l’époque était franchement gris très clair (ou brun , dos pâle ou pastel) .
Le changement de nom était par contre sans appel : la poitrine devait être d’un blanc pur ! C’était déjà dans les standards ; et si c’était tout à fait possible pour les femelles , c’était un autre problème pour les mâles .
M’étant spécialisé dans cette mutation depuis presque 30 ans ( avec quelques bons résultats dans plusieurs championnats du monde ) , je voudrais faire le point sur les difficultés rencontrées et sur les quelques méthodes à utiliser pour espérer progresser.
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Photo : Philippe ROCHER |
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